21 novembre 2022

Semaine de la sécurité des patients

Comme chaque année, le ministère de la Santé et de la Prévention organise une opération de sensibilisation aux risques et à la sécurité des soins. Pour cette édition, trois piliers sont mis en avant :

  • La prévention,
  • La déclaration,
  • Et la gestion des événements indésirables associés aux soins (EIAS).

L’objectif à travers cette semaine est d’informer les patients, renforcer la formation des professionnels de santé et impliquer les directions d’établissements dans cette démarche.

Nous sommes ravis de pouvoir soutenir la dynamique de notre gouvernement, notamment en organisant des tables-rondes à destination des pharmaciens hospitaliers pour les informer et leur transmettre les bonnes pratiques de certains établissements qui nous font confiance.

Visionnez le replay du webinaire au sujet des grands enjeux de la pharmacie hospitalière où Etienne Brudieu (chef de service Unité Médicale, pôle pharmacie, CHU Grenoble, Jérôme Coutet (pharmacien CH Chalon sur Saône, vice-président de CME chef de pôle médico-technique) et Sara Dalmasso (DG Omnicell International) ont échangé le 8 décembre dernier.

En France, on estime en moyenne que 50 000 à 130 000 EIAS seraient évitables chaque année.

Le circuit du médicament à l’hôpital est un processus complexe qui comporte plusieurs étapes successives et implique l’intervention de nombreux acteurs. Les étapes sont nombreuses, et chacune d’entre elle représente un risque supplémentaire d’erreur, pouvant générer de graves conséquences chez certains patients.

En France, les erreurs médicamenteuses sont responsables de 50 % des événements indésirables graves, et représentent un coût de plusieurs centaines de millions d’euros chaque année (350 millions d’euros en 2020[1]) alors qu’elles représentent le principal facteur évitable qui met en danger le patient. On estime en moyenne que 50 000 à 130 000 EIAS, principalement liées à la surcharge de travail et au stress du personnel soignant, seraient évitables[2].

Le circuit du médicament représente donc l’une des composantes essentielles de la qualité et de la sécurité des soins.

C’est par la mobilisation de tous, des pouvoirs publics, des patients, des professionnels de santé et des acteurs industriels que les choses peuvent évoluer.

 

[1] Chiffre déterminé par La Prévention Médicale basé sur un rapport de l’ENEIS de 2009

[2] https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/top-depart-de-la-semaine-de-la-securite-des-patients-2022

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